Bâtiments durables

Le secteur du BTP est responsable de plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre en France, un chiffre alarmant qui demande une révision fondamentale de nos méthodes de construction. Dans le contexte du plan national bas carbone et des nouvelles exigences en matière de performance énergétique, la durabilité des bâtiments est devenue un point central de discussion.

La notion de bâtiment durable s’inscrit dans la continuité du développement durable, apparu à la fin des années 1980. Elle vise à intégrer une perspective à long terme dans la conception des bâtiments, afin de mieux appréhender les divers enjeux environnementaux et sociaux. En résumé, la construction d’un bâtiment durable prend en compte :

• Une dimension environnementale et écologique, qui cherche à réduire l’impact sur la planète en privilégiant des matériaux issus de sources renouvelables ;
• Une dimension énergétique, avec une réduction de la consommation d’énergie primaire pour éviter le gaspillage ;
• Une dimension humaine, qui inclut le confort des occupants et leur bien-être.

Le bâtiment durable se distingue par sa capacité à perdurer dans le temps tout en respectant l’environnement et la santé humaine. Cependant, il n’existe pas de définition figée de ce concept. L’expression englobe plutôt l’ensemble des problématiques environnementales et sociales auxquelles le secteur de la construction et du BTP est confronté aujourd’hui

Les critères de durabilité d’un bâtiment sont divers et peuvent inclure :

• L’évaluation du cycle de vie des matériaux, prenant en compte l’énergie nécessaire pour les extraire, les produire et les recycler (« l’énergie grise ») ;
• La localisation du bâtiment pour limiter l’étalement urbain et encourager l’utilisation des transports en commun ;
• L’efficacité énergétique du bâtiment (isolation, ventilation, chauffage…).

Le plan « Bâtiment Durable », ou PBD, est une initiative mise en place en 2009 rassemblant divers partenaires publics et acteurs du secteur du bâtiment et de l’immobilier. Sous l’égide de la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN), relevant du ministère de la Transition écologique, le PBD a pour objectif de faciliter l’atteinte des objectifs d’efficacité énergétique et environnementale. Concrètement, le PBD vise à :

• Informer et sensibiliser les acteurs de la construction sur l’évolution des normes thermiques et environnementales ;
• Accompagner les professionnels dans la mise en œuvre des transitions énergétiques ;
• Partager des solutions en matière de construction et de rénovation durables ;
• Créer un réseau d’échanges pour diffuser les bonnes pratiques et expériences.

Si la qualification de « bâtiment durable » ne fait pas l’objet d’une réglementation précise, certains labels peuvent significativement contribuer à améliorer la durabilité d’un bien. Parmi eux :

• Le label « Haute Qualité Environnementale » (HQE®) axé sur les enjeux écologiques ;
• Les labels HPE, THPE et BBC qui portent sur l’efficacité énergétique ;
• Le label Effinergie pour les bâtiments à énergie positive (BEPOS), produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment.

RE 2020 : des exigences renforcées pour les bâtiments neufs

La réglementation environnementale 2020 (RE 2020), en vigueur depuis le 1er janvier 2022, représente une avancée significative pour les bâtiments durables. Elle renforce les exigences de performance énergétique déjà imposées par la réglementation thermique 2012 (RT 2012) et introduit de nouveaux critères :

• L’intégration des émissions de gaz à effet de serre dans les projets de construction, avec une limite de 4 kilogrammes de CO2 par m² et par an pour les nouveaux logements individuels ;
• L’évaluation du cycle de vie des matériaux, mesurée par l’indicateur de stockage carbone (IC construction), fixé à 640 points au 1er janvier 2022 et réduit à 415 points d’ici 2031 ;
• La prise en compte du confort des occupants en été, avec un indice de « degré par heure » pour garantir des températures intérieures acceptables même en période de canicule.

Décret tertiaire : vers une durabilité du parc immobilier existant

Le « décret tertiaire » (décret n° 2019-771 du 23 juillet 2019) fait suite à la loi « ELAN » de 2018 et fixe des objectifs de réduction de la consommation énergétique pour les bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m². Parmi les exigences :

• Une réduction de 40 % de la consommation énergétique avant 2030,
• 50 % avant 2040,
• 60 % avant 2050 par rapport à une année de référence déterminée entre 2010 et 2019.

Pour répondre aux objectifs nationaux de sobriété énergétique et de neutralité carbone, le concept de bâtiment durable est devenu un impératif pour tous les constructeurs. SMAC accompagne ses clients en leur proposant des solutions techniques pour optimiser la consommation énergétique de leurs bâtiments, avec la possibilité de bénéficier de diverses aides financières.

Pour répondre aux enjeux de la RE2020 et des différentes réglementations en vigueur, les équipes de SMAC proposent une gamme de solutions techniques.  L’installation d’isolants thermiques résistants et performants, tant sur les toitures que sur les façades est par exemple un moyen efficace de limiter les déperditions thermiques.

En tant qu’acteur majeur dans le domaine de l’enveloppe des bâtiments et conformément à ses engagements en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), SMAC propose la mise en œuvre de toutes les solutions disponibles sur le marché en s’étant assuré préalablement de leur agrément technique et de leur assurabilité : des matériaux éco-conçus, éco-sourcés et recyclables. Tout cela dans le but de décarboner vos bâtiments et d’améliorer votre confort en été lors des épisodes de canicule, deux axes clés de la réglementation RE2020.

SMAC accompagne aussi ses partenaires dans la certification de leurs systèmes innovants afin d’assurer la diversification des approvisionnements en éco-matériaux. Parmi ces solutions, on retrouve :

En complément de l’isolation thermique par l’extérieur des murs et des toitures, différentes solutions constructives existent pour lutter contre les ilots de chaleur urbains et améliorer l’isolation thermique des bâtiments. Pour lutter contre ces Îlot de Chaleur Urbains, qui ont une responsabilité dans l’augmentation des températures dans l’atmosphère due à l’accumulation de chaleur dans les matériaux des bâtiments, SMAC propose la mise en œuvre d’une gamme complète de solutions de toitures réfléchissantes bénéficiant d’avis technique et de l’agrément des assureurs. Ces systèmes, peuvent réfléchir la chaleur solaire, limitant ainsi l’élévation de température sur les toits (de l’ordre de 2 à 4 degrés gagnés sous les toits).

Depuis de nombreuses années, SMAC réalise également l’installation d’écosystèmes végétaux sur les toitures plates ou à faible pente assurant ainsi une gestion des eaux pluviales optimale. Grâce à nos bureaux d’études, nos équipes vous proposeront les meilleures solutions adaptées à la structure et à la configuration de la toiture, elles pourront vous proposer des solutions de toitures végétalisées sur mesure. Outre le volet architectural et paysager, cela permet de gérer la rétention des eaux de pluie tout en améliorant l’isolation thermique et acoustique du bâtiment.